13 janvier 2021
L’intérêt institutionnel pour le secteur est extrêmement fort et pour de bonnes raisons. Deux sociétés d’infrastructure détenues par nos fonds ont récemment conclu des ventes d’actifs à des investisseurs institutionnels à des prix élevés. L’Office d’investissement du régime de pensions du Canada (OIRPC) et deux fonds de pension australiens ont acheté une participation dans un ensemble de routes à péage de la région de Washington, D.C. de notre participation australienne Transurban. Le groupe italien Enel (autre participation) a pu vendre sa participation dans un réseau de fibre optique au groupe Macquarie.
Les valorisations privées sont nettement supérieures à celles des marchés publics, ce qui reflète les attentes en matière de flux de trésorerie à long terme. Nous espérons que la hausse du prix des actions publiques comblera le fossé entre le public et le privé, plutôt que de voir l’intérêt institutionnel s’atténuer.
Dans toutes les catégories d’actifs, les infrastructures se distinguent par leur valeur raisonnable pour répondre aux besoins des investisseurs à long terme. Selon un récent sondage mondial sur les fonds de pension1, l’infrastructure est la deuxième catégorie d’actifs la plus appréciée (sur 25) en raison de sa capacité à fournir une protection contre l’inflation et des revenus. Les rendements des obligations gouvernementales (et de certaines sociétés) étant au plus bas et ceux des actions au plus haut ou presque, les infrastructures constituent un excellent compromis. Bien que l’indice S&P 500 soit supérieur d’environ 12 % au niveau atteint avant la COVID-19, le secteur des infrastructures reste inférieur de 15 % au niveau atteint avant la COVID-19. Compte tenu de cette dislocation de la valeur, nous voyons des possibilités de gains en capital à mesure que la valeur à long terme est reconnue, et avec un rendement attrayant, les investisseurs sont payés pour attendre.
1 Source : Créer des portefeuilles de retraite résistants après la COIVD-19, Amundi Asset Management
2 Source : Bloomberg Finance L.P., du 20 février au 22 décembre 2020. Indice S&P Infrastructure mondiale DCR
Les vents contraires sectoriels devraient s’atténuer en 2021, mais les vents arrière pourraient continuer. L’année 2020 a vu les revenus baisser dans de nombreux domaines (faiblesse de l’énergie, forte baisse des routes à péage et des aéroports, etc.), mais ils sont restés stables ou ont augmenté dans les services publics et les infrastructures de télécommunications. Nous pensons que les revenus des secteurs cycliques se redresseront quelque peu en 2021 et devraient y parvenir sans que les tendances positives des services publics (poursuite des investissements dans les énergies renouvelables) et des télécommunications (croissance inexorable des données) ne se relâchent.
Le passé témoigne de la résilience de cette catégorie d’actifs. Depuis 2003, l’indice S&P Infrastructure mondiale n’a jamais connu deux années consécutives de rendements négatifs, et chaque année négative a été suivie d’une année de rendements à deux chiffres. Au moment où nous écrivons ces lignes, l’indice est en baisse d’environ 8,5 % depuis le début de l’année, tandis que le Fonds d’infrastructures mondiales Signature (catégorie F) a surperformé l’indice de 797 points de base (au 22 décembre 2020).
3 Source : Morningstar Research Inc. au 22 décembre 2020. Les rendements sont basés sur l’indice S&P Infrastructure mondiale en $ US.
Les valorisations restreintes des sociétés à croissance cyclique et à long terme nous donnent le sentiment que le secteur offre de nombreuses opportunités. L’accent est mis en particulier sur la croissance à long terme des données et sur la possibilité pour les services publics - notamment européens - de bénéficier de financements publics pour une énergie plus verte. Nous voyons également une opportunité pour une revalorisation du secteur intermédiaire nord-américain avec un pivot vers des rendements plus importants pour les actionnaires. Compte tenu du contexte sectoriel et des possibilités propres à chaque société, nous sommes entièrement investis avec des niveaux de liquidités très faibles. Face à cette opportunité, nous voyons les risques de la politique des taux d’intérêt, les développements politiques, et l’impact que les fermetures de COVID-19 et le déploiement du vaccin pourraient avoir sur les opérateurs des aéroports et des routes à péage. Dans un contexte d’intérêt constant des investisseurs, de valorisations raisonnables et de force des facteurs cycliques et à long terme, nous sommes confiants dans les perspectives d’avenir des infrastructures.
Rendement normalisé | 1 an | 3 ans | 5 ans | 10 ans | Depuis la création du Fonds (22 juin 2009) |
Fonds d’infrastructures mondiales Signature Catégorie F | 1,4 % | 6,5 % | 8,1 % | 10,5 % | 11,8 % |
Indice S&P Infrastructure mondiale en $ US | -4,5 % | 1,4 % | 6,7 % | 6,8 % | 9,2 % |
Source : Morningstar Research Inc. au 30 novembre 2020
Kevin McSweeney possède 12 années d’expérience dans les secteurs des services financiers et de la gestion des placements, et est membre de l’équipe responsable des titres liés à l’infrastructure et aux FPI. Il a auparavant été membre de l’équipe responsable des obligations à rendement élevé, des obligations convertibles et des prêts à effet de levier jusqu’en 2016. Avant de rejoindre Signature, M. McSweeney a travaillé pendant six ans à la Banque Scotia, plus récemment dans la gestion des risques de crédit d’entreprise. Auparavant, M. McSweeney a travaillé au ministère des Finances du Canada en tant qu’économiste financier au sein des divisions du commerce international et des marchés financiers. M. McSweeney détient un baccalauréat en arts (avec mention) de l’université St. Mary’s et une maîtrise en administration des affaires de l’université Dalhousie et du titre d’analyste financier agréé..
Lee Goldman est un gestionnaire de portefeuille primé qui a fait ses preuves à long terme dans la gestion d’actifs immobiliers. Il a joint Signature Gestion mondiale d’actifs en 2018, après 12 ans à titre de directeur principal chez First Asset. Lee est titulaire d’un baccalauréat ès sciences (statistiques) de l’Université de Western Ontario et d’une maîtrise en administration des affaires (finances) de l’Université York. Il détient également le titre d’analyste financier agréé..